Entre Onyx Astaloletifer

À la porte d'entrée de l'établissement se matérialise dans une bourasque de feu une créature à l'allure squeletique portant une vielle robe de magicien couleur rouille en lambeaux et tenant à la main un sceptre auquel est juxtaposé une lame de faux impreignée de sang séché et au tranchant très affuté malgré son allure aussi ancienne que celle de son possesseur.

D'une main gantelée, la liche pousse la porte de façon irrévérencieuse et avance dans le hall d'entrée de l'école d'un pas assuré mais vigileant.

*Qui sait qu'elle abruti pourrait essayer de me harceler dès mon arrivé...*

"Boujour à tous ! Mon nom est Onyx Astaloletifer, mais la bande de dégénérés cognitifs que vous êtes peut m'appeller Maître afin d'éviter de se fendre le crâne à force de réfléchir à la façon correcte de prononcer.

Maintenant que quelqu'un me montre mes appartements et vite, je suis pressé de continuer mon travail !"

Sur ces mots qui sonnèrent avec une voix grave et condescendente et qui résonnèrent dans le hall, Maître Astaloletifer fit apparaître une boule de feu miniature qui flotta en crépitant dans sa main. Sa patience semblait se refléter par le mouvement agité de la flamme...

Cerbère attentdait trop impatiemment l'Arrivée de Onyx, duquel il avait bien évidemment reçut un message, pour rester à attendre dans son bureau. s'ennuyant trop alors qu'il restait seul là-bas, il avait décidé de venir voir dans le halld 'entrée s'il n'Y était pas et, comme de fait, c'Est bien là qu'il le trouva. Un énorme sourire aux lévres, traînant derrière lui son enfant jouet à moitié nu, le tenant par la main, il se dirigea d'un pas vif vers la créature, l'interpellant.

- Cher Onyx ! Vous voici enfin !! Cessez donc d'effrayer les élèves, ils ne méritent pas tant d'attention. Et sâche que le seul et unique maître ici, c'est bien moi.

Il lui fit un petit sourire appuyé, histoire de montrer son ton plaisantin.

- Mais peu importe, je suis bien heureux de vous voir. Néanmoins, je ne pourrais pas vous aider à trouver les dortoirs. Jusqu'à récemment, c'était le directeur adjoint qui faisait tout dans cette citée. C'était tellement plus facile ainsi, mais il est partit, alors nous feront sans.

S'il avait eu un petit air perplexe en annonçant ses difficultés, il recommença rapidement à sourire, Passant un bras autour des épaules de la liche.

- Mmm, vous tombez en morceau comme c'est amusant. Vous savez, je connais un sort qui pourrait vous redonner petit à petit apparence humaine. SI jamais ça vous intéresse !

Il le lâcha alors soudainement, faisait disparaître d'un claquement de doigt la boule de feu dans la main du nouvel arrivant.

- Mais j'y pense, je ne vous ai pas demandé, je parle je parle, mais comment allez vous, cher ?

Appercevant Cerbère au bout du couloir, Onyx laissa claquer par terre son sceptre.

"Ah enfin nous nous rencontrons ! Je commençais à penser que je devrais peut-être écorcher vif mon messager histoire de passer le temps..."

Les bras de Cerbère sur ses épaules, la liche laissa sa colère grimpante s'estomper.

"Il est effarant que vous vous interessiez à mon état de santé mais je vous assure qu'aucun sort n'est nécéssaire. Mon apparence corporelle a fait éviter à mon ancien laboratoire un bon nombre d'excursion purificatrice d'aventuriers primitifs alors que je travaillais sur des recherches importantes. Et de surcroît, si mon apparence me gênerais en un quelconque point, je possède une bonne panoplie de sorts nécromantiques qui pourrait arracher d'une manière plutôt agonisante la peau d'un quelconque badeau imbécile et par la même occasion me redonner mon blason redorrant qu'était mon physique d'antan."

Disant cela, il commenca à avancer dans la direction d'où était surgît le directeur.

"Alors dites-moi cher Maître Cerbère, qu'est-il donc advenue de votre souffre-douleur pour que vous ayez la mine si basse ? Il s'est téléporter hors de portéee de votre fouet barbelé ?"

La liche éclata d'un rire cinglant et grincant...

Cerbère riait également. C'était fou ce que cette liche pouvait être amusante. Enfin un divertissement digne de ce nom dans sa cité.

- Vous auriez peut-être du l'écorcher, ce messager, cela aurait fait une distraction des plus intéressante.

Il suivit alors la liche dans son déplacement, ne la lâchant pas un instant.

- Ainsi donc votre apparence de cadavre ambulant vous a servit ? Tant mieux alors, mais je ne doute pas que vous deviez être des plus désirables lorsque vous étiez encore en un seul moreceau. Je dois vous avouer avoir un ertain faible pour les plaisir de la chair, comme vous pouvez le voir.

Disant cela, il mit bien en évidance l'enfant qu'il traînait encore. Il était vraiment des plus mignons, faible, chétif et tremblant qu'ilétait.

- Pour ce qui est de mon souffre-douleur, je dois vous dire que récemment je ne le considérait plus comme tel. Il avait acquis une certaine importance à mes yeux.

Le démon avait un air perplexe. Doux souvenirs où il s'était tant amusé avec Yazoo. Mais ce temps était révolu désormais.

- Il m'a bien fait comprendre que c'était une grosse erreur. Monsieur a pris la liberté de s'enfuir avec son frère. Vous vous rendez compte ? Il m'a largué, moi, Cerbère, le plus doué pour procurer du plaisir, pour un être puéril et possessif qui n'était même pas près à partager le corps de mon directeur adjoint. Je n'en reviens pas ! Mais bon, je crois que je ne répèterai plus l'erreur, je ne me laisse pas avoir deux fois de suite. Néanmoins, c'est quelque peu dommage, il était amusant.

Il s'arrêta alors un instant, faisant face à son interlocuteur.

- Mais peu importe, que diriez-vous de continuer cette conversation dans mon bureau. Nous aurions davantage de tranquilité, n'est-ce pas ? Vous pourrez ainsi me raconter un peu quelles étaient ces recherches que vous avez mentionnées tantôt.